En matière de transport de marchandises dangereuses, ne circule pas sur les routes qui veut. Nul ne peut nier l'importance des réglementations destinées à assurer la sécurité de tous, specialement sur les routes mais aussi aux abords des cités. Que ce soit sur le plan national ou international, tout participant à une opération de transport de marchandises dangereuses doit obéir à ces règles strictes. Dispositions pour le transport de marchandises dangereusesDes dispositions applicables à toute partie impliquée dans le transport de marchandises dangereuses incluent:
Les Véhicules Ces véhicules destinés à transporter des matières dangereuses doivent tout d’abord être enregistrés en tant que tels et obéir à certaines règles. Une autorisation de circulation spéciale doit être demandée avant que ce véhicule ne puisse circuler sur la voie publique. Un document appelé certificat d'agrément sera délivré, l’un barré de jaune pour opérer sur le territoire national, l’un barré de rouge afin d'opérer à l'étranger Les intervenants Autrement dit, les opérateurs en dehors des entreprises de transport et comprenant transitaires, destinataires, chargeurs, expéditeurs et concernant notamment la formation du personnel. Les marchandises à haut risque Ces dispositions sont extrêmement importantes quant à la sécurité nationale et civile car elles concernent les marchandises dangereuses détournées de leur utilisation initiale à des fins terroristes. Nécessitent l'établissement de plans de sûreté, par chacun des participants devant inclure :
Ces marchandises à haut risque comprennent entre autre :
Toutes les précautions possible sont prises afin d'éviter tant les accidents que les vols de ces marchandises qui, mal manipulées, peuvent causer de sérieux dégâts. Si vous êtes impliqué dans le transport de ces marchandises dangereuses, mettez toutes les chances de votre côté et assurez vous que chaque participant connaît ses responsabilités. Ne confiez pas ces produits au premier transporteur venu !
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Les compagnies de transport routier de marchandises, de services logistique et d'affrètement sont confrontées chaque année aux conséquences du mauvais temps. Intempéries et catastrophes naturelles engendrent non seulement des coûts liés à la perte de matériel mais aussi le ralentissement forcé de l'activité. Quelles sont les conséquences du mauvais temps sur les transports routiers en France ? Transport routier de marchandises et intempériesL’industrie du transport routier de marchandises est considérée comme une activité à risque. L’un de ces risques est lié au temps, dont dépendent l'état des routes et la circulation. Les transporteurs, donneurs d’ordre et destinataires sont, en cas de conditions météorologiques difficiles, dans une situation délicate. Les arrêtés préfectoraux : Les articles R 411-8 et R 412-6 du code de la route prévoient respectivement que le Préfet a autorité pour interdire la circulation et que tout véhicule doit avoir un conducteur. Lors d’une vague d'intempéries, ces arrêtés interdisent la circulation - ce qui en soi évite un trafic routier intense. Cependant les transporteurs (et chauffeurs) préféreraient que ces arrêtés prennent en compte leur chargement et ne les obligent pas à rester coincés avec leur fret - denrées périssables dans le pire des cas - pour une durée indéterminée. Coûts et modalités de contratEn tant qu’employés, les chauffeurs routiers bloqués lors d’intempéries doivent être payés de la même manière que s'ils avaient pu rouler, selon la convention collective nationale de la profession. Notons que si le chauffeur ne peut quitter la base, d’autres tâches peuvent lui être attribuées temporairement.
Le transporteur dont l'équipage est bloqué (à moins que la raison de l'immobilisation ne puisse lui être imputée) doit tout d’abord en informer le donneur d’ordre qui devra lui donner ses instructions quant à la conduite à tenir. Si les circonstances paraissent trop dangereuses, le transporteur peut décider de ne pas dispatcher son chauffeur et ce motif de cause majeure ne justifie pas une rupture de contrat. Le donneur d’ordre doit, généralement, honorer la facture. TLF (Transport et Logistique de France) publie les coûts du transport routier de marchandises (ou TRM) par le Comité National Routier (or CNR) incluant le bilan de l'année précédente ainsi que les prévisions pour l’année suivante. Ces chiffre montrent les coûts d'opération d’une entreprise de transport et de logistique, coûts auxquels s’ajoutent ceux attribués au mauvais temps. Les modalités du contrat triangulaire de transport sont essentielles en cas de problèmes liés aux intempéries car il détermine les rôles et responsabilités de chacune des parties. Au delà de l’aspect prévisible (ou imprévisible) des conditions météo et des conséquences sur le transport routier de marchandises, il est crucial pour le client de travailler avec un partenaire qui respecte ses engagements sans toutefois mettre en danger son personnel, sa flotte ni le fret qui lui est confié. Le transport routier de marchandises est le nerf de l’économie, au centre de l’approvisionnement de produits et denrées dont nous dépendons fortement. Le transport français fait face à la concurrence des pays frontaliers, membres de l’UE et d’autres pays de l’Est, non membres. Les challenges de la concurrence La concurrence fait partie du paysage économique et toutes les entreprises y sont sujettes, le plus souvent pour leur bien car cela nécessite de rester vigilant et réactif. Les entreprises de transport, cependant, font face à une concurrence qui n’est pas toujours loyale. Certains transporteurs étrangers n’observent pas les lois et réglementations nationales et mettent tout en oeuvre pour atteindre une position dominante et abusive en vue d’influencer les prix, l'offre, la demande ou la qualité. Ces pratiques abusives sont dénoncées par 8 pays européens. Transport routier de marchandise et compétitivité La compétitivité désigne la capacité d'une entreprise à faire face à la concurrence sur le marché tout en améliorant le niveau de vie et condition de travail de sa main d’oeuvre. Pour ce faire elle fait face à deux types de concurrence: La concurrence loyaleBasée sur une rivalité honnête, elle est nécessaire afin que les prix, la qualité des produits et services restent le plus possible en faveur du client mais aussi à l'environnement, de l'évolution socio-économique de ses employés. C’est une bataille fair-play lorsque tous les participants sont soumis (et respectent) les mêmes règles du jeu: lois, pratiques, régulations, conventions. La concurrence déloyaleParmi les revendications des société de transport routier, on notera le dumping social contre lequel la France est fortement opposée car il est à la porte ouverte aux abus, notamment:
Ces infractions ne sont pas dénoncées uniquement car elles rendent difficile d'opérer de façon profitable mais aussi car elles posent des problèmes de santé, de sécurité routière et d’environnement, problèmes contre lesquels la Communauté Européenne a établi des règles précises. La violation de ces règles constitue une violation pénale et/ou administrative. Confier son fret à une société de transport routier nécessite une engagement de confiance et de résultats. La concurrence déloyale pose un danger pour la qualité du service et la sécurité humaine, mais peut également avoir des conséquences sur la viabilité d’une entreprise honnête. Affaire à suivre. Le transport routier de marchandises n’est pas souvent à la fête. L’industrie est la cible des critiques, accusée d’être responsable des émissions de gaz à effet de serre, grands pollueurs s’il en est. Mais de nombreux transporteurs font la démarche consciente de participer à l’effort anti-pollution, par le biais notamment de la Charte CO2, créée à l’initiative de l’ADEME. L’industrie des transports de marchandises, indispensable à notre économie, accepte de faire partie des solutions aux problèmes générés par notre société industrialisée. Le transport routier de marchandises se met au vert |
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